»Paper pop » est la deuxième, et nouvelle, exposition d’Aurel Rubbish à la galerie Mathgoth. Ce stakhanoviste de la découpe nous livre une quinzaine de nouvelles pièces de belles tailles
Un peu plus d’un an après « New Romantic » sa précédente expo à la galerie, cet artiste originaire de Besançon nous présente de nouvelles oeuvres qu’il présente lui même de portraits végétalisés. En effet, les visages qu’il découpe sur des feuilles noires se confondent avec des éléments organiques, naturels ou d’animaux. Découpes qui sont elles rehaussées de feuilles d’or ou collées sur des vieux bons du Trésor, papiers à origami ou directement sur des support en bois ou métal.
Vous avez jusqu’au 27 février pour en profiter !
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A noter qu’Aurel Rubbish avait également réalisé le 135è M.U.R. de la rue Oberkampf.
Je vous joints ici la présentation de l’artiste et de l’expo faite par la galerie elle même (je confesse un bon gros vieux copié-collé !)
Après le succès de « New Romantic » en novembre 2014, la galerie Mathgoth consacre un nouveau solo show à Aurel Rubbish. Dans « Paper pop », l’artiste urbain originaire de Besançon présente un ensemble de papiers découpés où se croisent les influences du street art, du tatouage et du pop surréalisme.
A propos des quinze œuvres sur papier, bois ou métal exposées à la galerie Mathgoth, Aurel Rubbish parle de portraits végétalisés. Citant volontiers Ovide, l’artiste décrit ses œuvres comme autant de métamorphoses. Dans la lignée du symbolisme et de l’art nouveau, les visages qu’il découpe sur un fond noir rehaussé de collages (de bons du trésor, papiers à origami), de peinture ou de feuilles d’or, paraissent voués à se confondre avec une nature aussi luxuriante que chargée de menaces. Fragiles et délicats, ils se mêlent à une profusion d’éléments végétaux et animaux, et agrègent fleurs, plumes, mouches, ailes de papillons ou peaux de serpents. « J’ai toujours été proche de la nature », se justifie l’artiste, qui a bien failli embrasser une carrière de garde forestier dans les environs de Besançon, sa ville natale. Pourtant, c’est dans l’univers urbain qu’il faut d’abord chercher ses influences. Né en 1980, Aurel Rubbish vient en effet au papier découpé via le pochoir, qu’il commence à pratiquer dans la rue en 2008. Lors de sa première exposition, un collectionneur acquiert la matrice d’une de ses œuvres. Pour le jeune homme, l’événement agit comme un révélateur : désormais, c’est à la découpe elle-même qu’il portera un soin méticuleux, allant jusqu’à coller dans les rues de sa ville ses dentelles de papier. Mais s’il confesse avoir été inspiré par Sherpard Fairey, Swoon ou C215, Aurel Rubbish revendique tout autant l’influence du tatouage (japonais et old school), du symbolisme et du pop surréalisme. Il leur emprunte notamment le romantisme noir et l’aura de mystère où baigne « Paper pop ».
Informations pratiques :
« Paper pop », du 30 janvier au 27 février 2016
Galerie Mathgoth
34, rue Hélène Brion – 75013 Paris
Du mercredi au samedi de 14 à 19 heures
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