Les « Cycles Lunaires » de Mademoiselle Maurice

140 mètres de long, 15 m de haut, 500 litres de peinture, 15000 origami, quelques centaines (milliers ?) de « morigami », près de trois semaines de pluie, pour ce qui fait la plus grande fresque d’une artiste sur Paris !… Impossible de passer à côté d’un événement pareil !…

Cycles Lunaires de Mademoiselle Maurice @ Paris

Mademoiselle Maurice, avec l’aide précieuse de Michel, de quelques riverains, de jeunes du quartier et de l’équipe de la galerie Mathgoth, a travaillé pendant trois semaines d’affilées pour réaliser cette œuvre rue Paul Bourget à Paris 13. Et avec Michel ils n’ont pas démérité, plus de trois jours pour repeindre toute la barre d’immeuble et le reste du temps à coller les plus de 15000 origami !… Mais c’était sans compter sur la météo, qui pendant tout ce temps a été désastreuse !… De la pluie, de la pluie, de la pluie !… quand ça n’a pas été un déluge qui a mis au sol plusieurs milliers d’oiseaux déjà collés. Heureusement Mademoiselle Maurice a de la ressource et elle a vite réagi. Impossible de replier tout ce qui avait été détruit, pour reconstituer sa fresque elle a décidé de mêler des pochoirs (ses « morigami ») aux origami, et le rendu est très satisfaisant !… Ça donne un certain relief vu de près, et avec du recul on voit à peine la différence… Ça lui ouvre même de futures perspectives !

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A noter que la galerie Mathgoth a non seulement abrité « Rainbow Mutant Nation« , la dernière exposition de Mademoiselle Maurice il y a quelques semaines, mais commence à avoir l’habitude de nous proposer de beaux murs à Paris et ailleurs, pour remettre les artistes dans la rue et nous faire profiter de leur travail à des échelles un tantinet plus grandes qu’en galerie. Précédemment c’était Jorge Rodriguez-Gerada à Paris et également à Vitry, mais aussi Anders Gjennestad, Lee Jeffries, Jace, Reka, et David Walker et Jef Aérosol à Nancy.